Mars 2023
JORF n° 0053 du 3 mars 2023 : Arrêté du 27 février 2023 modifiant l’arrêté du 5 octobre 2020 relatif à l’expérimentation des dispositifs renforcés de soutien au domicile (DRAD) pour les personnes âgées
Janvier 2023
JORF n° 0022 du 26 janvier 2023 : LOI n° 2023-29 du 25 janvier 2023 visant à faire évoluer la formation de sage-femme (1)
Novembre 2022
JORF n° 0256 du 4 novembre 2022 : Arrêté du 27 octobre 2022 fixant la liste des établissements de santé autorisés à participer à l’expérimentation portant sur l’exercice des interruptions volontaires de grossesse instrumentales en établissements de santé par des sages-femmes
JORF n° 0257 du 5 novembre 2022 : Arrêté du 31 octobre 2022 relatif à la formation aux actes professionnels pouvant être accomplis par des ambulanciers dans le cadre de l’aide médicale urgente
JORF n° 0266 du 17 novembre 2022
JORF n° 0277 du 30 novembre 2022 : Décret n° 2022-1488 du 29 novembre 2022 relatif aux conditions de prescription de certains examens de biologie médicale et de communication de leurs résultats par les conseillers en génétique
Octobre 2022
JORF n° 0251 du 28 octobre 2022 : Décret n° 2022-1369 du 27 octobre 2022 relatif aux personnes vulnérables présentant un risque avéré de développer une forme grave d’infection au virus de la covid-19
Septembre 2022
JORF n° 0226 du 29 septembre 2022 : Décret n° 2022-1264 du 28 septembre 2022 relatif aux conditions techniques de fonctionnement de l’activité de psychiatrie
Aout 2022
JORF n° 0179 du 4 août 2022
JORF n° 0201 du 31 août 2022
Juillet 2022
JORF n° 0152 du 2 juillet 2022 : Décret n° 2022-972 du 1er juillet 2022 relatif à la délivrance de médicaments classés comme stupéfiants et abrogeant l’article R. 6113-13 du code de la santé publique relatif au dispositif de certification des établissements de santé
JORF n° 0153 du 3 juillet 2022 : Décret n° 2022-980 du 2 juillet 2022 relatif à la mise en œuvre de la cinquième branche du régime général de la sécurité sociale relative à l’autonomie
JORF n° 0169 du 23 juillet 2022 : Décret n° 2022-1037 du 22 juillet 2022 relatif au congé de proche aidant et à l’allocation journalière du proche aidant
JORF n° 0176 du 31 juillet 2022 : Décret n° 2022-1098 du 30 juillet 2022 modifiant le décret n° 2020-650 du 29 mai 2020 relatif au traitement de données dénommé « TousAntiCovid »
Juin 2022
JORF n° 0147 du 26 juin 2022 : Décret n° 2022-931 du 25 juin 2022 portant création d’un traitement de données à caractère personnel dénommé « système d’information national services de soins infirmiers à domicile »
Mai 2022
3 mai: Arrêté du 27 avril 2022 fixant la liste des associations habilitées à délivrer la formation de base des représentants d’usagers du système de santé, Légifrance
JORF n° 0111 du 13 mai 2022 : Décret n° 2022-801 du 12 mai 2022 relatif à l’entrée en vigueur de l’ordonnance n° 2021-1554 du 1er décembre 2021 relative à la mise en œuvre de la création de la cinquième branche du régime général de la sécurité sociale relative à l’autonomie
JORF n° 0114 du 17 mai 2022 : Décret n° 2022-821 du 16 mai 2022 relatif à la labellisation des centres de référence maladies rares et des filières de santé maladies rares
Avril 2022
29 avril:Décret n° 2022-731 du 27 avril 2022 relatif à la mission de centre de ressources territorial pour personnes âgées et au temps minimum de présence du médecin coordonnateur en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, Légifrance
27 avril:Décret n° 2022-688 du 25 avril 2022 portant modification du conseil de la vie sociale et autres formes de participation
27 avril:Décret n° 2022-714 du 27 avril 2022 modifiant le décret n° 2018-383 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement, Légifrance
24 avril:-Décret n° 2022-629 du 22 avril 2022 relatif aux actes professionnels pouvant être accomplis par des ambulanciers dans le cadre de l’aide médicale urgente, Légifrance
-Décret n° 2022-630 du 22 avril 2022 relatif au reclassement des fonctionnaires hospitaliers reconnus inaptes à l’exercice de leurs fonctions, Légifrance
-Décret n° 2022-631 du 22 avril 2022 portant réforme des transports sanitaires urgents et de leur participation à la garde, Légifrance
Mars 2022
JORF n° 0052 du 3 mars 2022: LOI n° 2022-295 du 2 mars 2022 visant à renforcer le droit à l’avortement (1)
Février 2022
22 février:LOI n° 2022-219 du 21 février 2022 visant à réformer l’adoption, Légifrance
18 février:Décret n° 2022-194 du 17 février 2022 relatif au cannabis à usage médical, Légifrance
8 février:LOI n° 2022-140 du 7 février 2022 relative à la protection des enfants, Légifrance
Janvier 2022
31 janvier:Loi n° 2022-92 du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne, Légifrance
24 janvier: Conseil d’Etat-Suspension de l’interdiction de commercialisation des fleurs de CBD au motif que cette interdiction générale et absolue présentait un caractère disproportionné créant un doute sérieux quant à sa légalité (CE,24 janvier 2022, Union des professionnels du CBD et autres,n°460065)
7 janvier: Conseil constitutionnel: Définition de la notion de stupéfiants comme désignant des substances psychotropes
qui se caractérisent par un risque de dépendance et des effets nocifs pour la santé (considérant 17), Décision
1er janvier:Décret n° 2021-1954 du 31 décembre 2021 relatif aux conditions d’implantation de l’activité d’hospitalisation à domicile, Légifrance
Décembre 2021
31 décembre:Décret n° 2021-1933 du 30 décembre 2021 fixant les modalités d’autorisation des activités d’autoconservation des gamètes pour raisons non médicales en application de l’article L. 2141-12 du code de la santé publique et portant diverses adaptations de la partie réglementaire du même code au regard des dispositions de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique, Légifrance
13 décembre: Conseil d’Etat-Une résidence de services pour les personnes âgées a une vocation d’hébergement et non de logement, Légifrance
12 décembre:-Décret n° 2021-1626 du 10 décembre 2021 relatif au prélèvement de cellules souches hématopoïétiques sur un mineur au bénéfice de ses père ou mère ou sur un majeur faisant l’objet d’une mesure de protection avec représentation relative à sa personne, Légifrance
-Décret n° 2021-1627 du 10 décembre 2021 relatif au don d’organes, Légifrance
Octobre 2021
26 octobre:Arrêté du 26 octobre 2021 modifiant l’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, Legifrance
25 octobre:Décret n° 2021-1384 du 25 octobre 2021 relatif à l’exercice en pratique avancée de la profession d’infirmiers, dans le domaine d’intervention des urgences, Legifrance
Septembre 2021
30 septembre:Arrêté du 28 septembre 2021 relatif aux règles de bonnes pratiques cliniques et biologiques d’assistance médicale à la procréation, Légifrance
29 septembre:Arrêté du 24 août 2021 pris en application du III de l’article 2-3 du décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de sortie de crise sanitaire, Légifrance
29 septembre:Arrêté du 24 septembre 2021 relatif à l’autorisation du protocole de coopération « Sur prescription médicale, réalisation par l’aide-soignant, en lieu et en place de l’infirmier, de soins d’élimination fécale pour des patients atteints de troubles neurologiques chroniques, pris en charge à domicile par le SSIAD pour personnes handicapées », Légifrance
28 septembre:Décret n° 2021-1243 du 28 septembre 2021 fixant les conditions d’organisation et de prise en charge des parcours d’assistance médicale à la procréation, Légifrance
16 septembre:-Arrêté du 17 août 2021 relatif à la fixation du montant du plafond annuel des aides et prestations que le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants peut attribuer en matière d’action sanitaire et sociale pour 2021, Legifrance
Août 2021
2 août:-LOI n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique (1), JORF
-LOI n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail (1), JORF
Juillet 2021
30 juillet: Conseil constitutionnel-Le juge constitutionnel déclare conforme à la Constitution les dispositions de la loi relative à la bioéthique, Communiqué de presse
26 juillet: Conseil d’Etat-Pesticides : le Conseil d’État ordonne que les règles d’utilisation soient complétées pour mieux protéger la population, Communiqué de presse
19 juillet:Ordonnance n° 2021-961 du 19 juillet 2021 relative à la certification périodique de certains professionnels de santé, JORF
8 juillet:Conseil d’Etat, 8 juillet 2021, « ASSOCIATION PASS LAS 21
BESANÇON et autres », décision n°452731-Le Conseil d’État juge que quinze universités doivent augmenter le nombre de places en 2ème année d’études de santé au bénéfice des étudiants en LAS et en PASS, Communiqué de presse
Juin 2021
24 juin:Décret n° 2021-804 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de déclaration et de suivi des protocoles locaux de coopération des établissements de santé, des groupements hospitaliers de territoire et du service de santé des armées, JORF
21 juin:Décret n° 2021-788 du 21 juin 2021 prorogeant l’expérimentation territoriale d’un droit de dérogation reconnu au directeur général de l’agence régionale de santé,JORF
18 juin:Arrêté du 18 juin 2021 relatif à la procédure de recueil des signalements émis par les lanceurs d’alerte au sein des ministères chargés des affaires sociales, JORF
17 juin:Arrêté du 17 juin 2021 portant agrément et renouvellement d’agrément national des associations et unions d’associations représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique, JORF
3 juin: -Décret n° 2021-707 du 3 juin 2021 relatif à la télésanté, JORF
-Arrêté du 3 juin 2021 définissant les activités de télésoin, JORF
-Décret n° 2021-708 du 3 juin 2021 relatif à la procédure de révision du projet régional de santé, JORF
Mai 2021
28 mai:Décret n° 2021-684 du 28 mai 2021 relatif au régime des décisions prises en matière de santé, de prise en charge ou d’accompagnement social ou médico-social à l’égard des personnes majeures faisant l’objet d’une mesure de protection juridique, JORF
12 mai:Ordonnance n° 2021-581 du 12 mai 2021 relative à l’identification électronique des utilisateurs de services numériques en santé et des bénéficiaires de l’assurance maladie, JORF
10 mai:Décret n° 2021-573 du 10 mai 2021 complétant la liste des maladies faisant l’objet d’une transmission obligatoire de données individuelles à l’autorité sanitaire, JORF
Avril 2021
30 avril:Décret n° 2021-537 du 30 avril 2021 relatif à la procédure applicable devant le juge des libertés et de la détention en matière d’isolement et de contention mis en œuvre dans le cadre de soins psychiatriques sans consentement, JORF
26 avril:Arrêté du 26 avril 2021 fixant le montant de l’indemnité exceptionnelle versée aux étudiants du deuxième cycle des études de médecine, d’odontologie et de pharmacie et aux étudiants du second cycle des études de maïeutique, JORF
26 avril:Décret n° 2021-503 du 26 avril 2021 portant création d’une indemnité exceptionnelle pour les étudiants du deuxième cycle des études de médecine, d’odontologie et de pharmacie et les étudiants du second cycle des études de maïeutique, JORF
26 avril:LOI n° 2021-502 du 26 avril 2021 visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification (1), JORF
19 avril:Décret du 19 avril 2021 portant nomination du président du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé – M. DELFRAISSY (Jean-François), JORF
16 avril:Arrêté du 16 avril 2021 relatif à l’expérimentation nationale d’un forfait santé en ESMS – nouveau modèle de financement de l’organisation de la prévention et des soins en établissement pour personnes en situation de handicap, JORF
15 avril:Décret n° 2021-454 du 15 avril 2021 relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse instrumentales en centre de santé, JORF
9 avril:Décret n° 2021-424 du 9 avril 2021 relatif aux conditions de prescription et à l’étiquetage des médicaments faisant l’objet d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Union européenne, JORF
8 avril:LOI n° 2021-403 du 8 avril 2021 tendant à garantir le droit au respect de la dignité en détention (1), JORF
6 avril: Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), Arrêt Venken et autres c./Belgique, n°46130/14: est contraire à l’article 3 (interdiction des traitements inhumains et dégradants) et 5 paragraphe 1 de la convention (droit à la liberté et à la sûreté) le fait d’interner des personnes dans une aile psychiatrique d’une prison ordinaire ne leur permettaient pas de bénéficier d’une thérapie adaptée, Communiqué de presse
4 avril:Projet de déclaration relative à la proposition de loi tendant à garantir le droit au respect de la dignité en détention, JORF
2 avril: CE, 2 avril 2021, Société hospitalière d’assurance mutuelles, req. n°430401: Le Conseil d’État précise, à propos des contrats d’assurance souscrits par les hôpitaux au titre de la responsabilité médicale, la notion de sinistres dont le fait dommageable est connu à la souscription du contrat, exception à la mise en œuvre de la garantie, Arrêt du Conseil d’Etat
Mars 2021
24 mars:Décret n° 2021-309 du 24 mars 2021 fixant la répartition et les conditions de désignation des membres du Conseil économique, social et environnemental, JORF
19 mars:Décret n° 2021-301 du 19 mars 2021 modifiant certains articles du titre II du livre Ier de la première partie du code de la santé publique (partie réglementaire) relatif aux recherches impliquant la personne humaine, JORF
19 mars: Conseil constitutionnel-Décision n° 2021-891 QPC du 19 mars 2021,Association Générations futures et autres: Participation du public à l’élaboration des chartes d’engagements départementales relatives à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques-Non conformité totale à la Constitution
18 mars:Décret n° 2021-295 du 18 mars 2021 relatif aux dispositifs d’appui à la coordination des parcours de santé complexes et aux dispositifs spécifiques régionaux, JORF
18 mars:Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2021-291 du 17 mars 2021 relative aux groupements hospitaliers de territoire et à la médicalisation des décisions à l’hôpital, JORF
17 mars:Ordonnance n° 2021-292 du 17 mars 2021 visant à favoriser l’attractivité des carrières médicales hospitalières, JORF
16 mars:Arrêté du 16 mars 2021 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence, JORF
16 mars:Décret n° 2021-287 du 16 mars 2021 portant indemnisation et majoration exceptionnelle des heures supplémentaires réalisées dans les établissements mentionnés aux 1°, 2°, 3° et 5° de l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, JORF
15 mars:Arrêté du 15 mars 2021 relatif à l’expérimentation nationale de prévention en santé orale (EXPRESO), JORF
Février 2021
- 2 février:Arrêté du 28 janvier 2021 portant agrément et renouvellement d’agrément national des associations et unions d’associations représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique, JORF
- 1er février:Décision n° 2021-02 du 1er février 2021 modifiant la décision n° 2020-14 du 29 octobre 2020 relative aux dotations régionales limitatives 2020 et à la moyenne nationale des besoins en soins requis 2020, JORF
Janvier 2021
- 29 janvier: Conseil constitutionnel-Décision n° 2020-880 QPC du 29 janvier 2021, JORF
- 27 janvier: Arrêté du 27 janvier 2021 relatif à l’approbation du cahier des charges de l’appel à projets « Recherche hospitalo-universitaire en santé – édition 2021 », JORF
- 27 janvier : Loi du 26 avril 2021 visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification : Vie publique
- 15 janvier: Conseil constitutionnel-Décision n°2020-873 QPC du 15 janvier 2021-L’absence d’obligation légale d’aviser le tuteur ou le curateur d’un majeur protégé d’une perquisition menée à son domicile dans le cadre d’une enquête préliminaire est contraire à la Constitution, Communiqué de presse
- 15 janvier:Conseil constitutionnel-Décision n°2020-872 QPC du 15 janvier 2021-L’utilisation de la visioconférence sans accord des parties devant les juridictions pénales dans un contexte d’urgence sanitaire est contraire à la Constitution, Communiqué de presse
DECEMBRE 2020
- 22 décembre: Arrêté du 22 décembre 2020 modifiant l’arrêté du 12 juin 2018 modifié relatif au service sanitaire pour les étudiants en santé
- 16 décembre:Arrêté du 16 décembre 2020 relatif aux indemnités de stage versées aux étudiants inscrits dans les instituts de formation de certaines professions de santé, JORF
- 14 décembre: LOI n° 2020-1578 du 14 décembre 2020 relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières (1), JORF
- 14 décembre:LOI n° 2020-1576 du 14 décembre 2020 de financement de la sécurité sociale pour 2020 (rectificatif), Journal Officiel
- 14 décembre: LOI n° 2020-1576 du 14 décembre 2020 de financement de la sécurité sociale pour 2021 (1), JORF
- 10 décembre: Décision n°2020-809 DC du Conseil constitutionnel: validation de la loi relative aux conditions de mise sur le marché certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières, Journal Officiel
- 8 décembre: Adoption d’une proposition de loi n°528 visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, Assemblée nationale
- 3 décembre: Arrêté du 3 décembre 2020 relatif à l’approbation du cahier des charges de l’appel à manifestation d’intérêt « Maladies rares : accélérer la recherche et l’innovation grâce aux bases de données », JORF
- 1er décembre:Arrêté du 1er décembre 2020 relatif au compte financier des établissements publics de santé, Journal officiel
SEPTEMBRE 2020
6 septembre : Covid 19 et port du masque – Conseil d’Etat
Le port du masque peut être rendu obligatoire sur l’ensemble d’une commune, si celle-ci comporte plusieurs zones à risque de contamination
Par deux ordonnances rendues aujourd’hui, le juge des référés du Conseil d’Etat estime que les préfets du Bas-Rhin et du Rhône pouvaient imposer le port du masque dans des zones larges, afin que cette obligation soit cohérente et facile à appliquer pour les citoyens. Toutefois ces périmètres étendus doivent être délimités – et se justifier – par l’existence de plusieurs zones à fort risque de contamination. Le port du masque peut ainsi être imposé sur l’ensemble d’une commune densément peuplée comme Lyon ou Villeurbanne, mais doit être limité au centre-ville dans les communes moins denses.
JUILLET 2020
16 juillet : GPA et lien de filiation
11 juillet : Décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l’état d’urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé, Legifrance
9 juillet : LOI n° 2020-856 du 9 juillet 2020 organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire
9 juillet : Conseil constitutionnel -Décision n° 2020-803 DC du 9 juillet 2020
Le Conseil constitutionnel valide certaines dispositions de la loi organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire et fixe leur interprétation
2 juillet : Sortie de l’état d’urgence sanitaire: adoption du projet de loi en lecture définitive
2 juillet – Dépakine
Le tribunal condamne l’Etat à indemniser les victimes, en fonction de la date de naissance de leurs enfants, tribunal administratif de Montreuil
JUIN 2020
26 juin – COVID 19 : Caméras thermiques à Lisses : le juge des référés ordonne de mettre fin à leur usage dans les écoles
Saisi par la Ligue des droits de l’Homme, le Conseil d’État ordonne aujourd’hui à la commune de Lisses de cesser l’usage des caméras thermiques qui avait été déployées dans les écoles dans le cadre de la lutte contre la propagation du covid-19. Il estime que celles-ci portent manifestement atteinte au droit au respect de la vie privée des élèves et du personnel, contrairement à la caméra fixe installée dans le bâtiment municipal, dont l’usage n’est pas obligatoire.
21 juin – COVID 19
19 juin – Plateforme Health Data Hub – Décision en référé du 19 juin
Le recours : Plusieurs organisations, syndicats et associations ont demandé au juge des référés de suspendre l’arrêté du 21 avril 2020 du Gouvernement qui autorise la plateforme « Health Data Hub » à récolter différentes données de santé pour la gestion de l’urgence sanitaire et l’amélioration des connaissances sur le covid-19. Les requérants contestaient la mise en œuvre de cet arrêté notamment au regard des modalités d’hébergement des données, de leur anonymisation, de leur possible transfert vers des pays tiers et de la sécurité de la Plateforme.
La décision du Conseil d’État :
Le juge des référés a rappelé que le ministre chargé de la santé a autorisé la Plateforme à collecter et traiter les données de santé pseudonymisées nécessaires à la poursuite de projets ayant un intérêt public, en lien avec l’épidémie de covid-19 et seulement durant l’état d’urgence sanitaire. Le recours à la Plateforme doit être justifié par l’urgence s’attachant à la conduite du projet et par l’absence de solution technique alternative satisfaisante permettant d’y procéder dans les délais utiles, et les projets sont, le cas échéant, soumis à l’autorisation de la Commission nationale de l’informatique et libertés (CNIL). Dans ces conditions, le juge des référés a estimé que la collecte des données prévue par l’arrêté poursuivait des finalités légitimes et était proportionnée pour les atteindre.
Concernant la sécurité de la Plateforme, le juge des référés a relevé qu’elle a été homologuée conformément au référentiel en vigueur. Elle a fait l’objet d’un contrôle externe par une société en novembre 2019, et sera à nouveau auditée par un prestataire qualifié par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. L’hébergeur des données, Microsoft, héberge les données en Europe – actuellement aux Pays-Bas et prochainement en France – dans des centres qui bénéficient de la certification « hébergeur de données de santé » conformément au code de la santé publique. Le juge a observé que Microsoft est soumis aux exigences de la réglementation française en matière d’hébergement des données de santé conformément au contrat qu’il a signé, et doit respecter le règlement général sur la protection des données (RGPD) en ce qui concerne le transfert de données à caractère personnel vers un pays tiers. En particulier, s’agissant de possibles transferts de données aux Etats-Unis pour des besoins de maintenance, ils s’inscrivent dans le cadre autorisé par une décision de la Commission européenne de 2016, ainsi que le permet le RGPD.
S’agissant de la pseudonymisation des données, le juge des référés a estimé que les modalités prévues par l’arrêté étaient appropriées. Il a néanmoins relevé que la Commission nationale de l’informatique et libertés (CNIL), lorsqu’elle avait été consultée sur le projet d’arrêté, n’avait pas eu le temps de vérifier que les mesures concrètes adoptées par la Plateforme étaient suffisantes. C’est pourquoi, le juge a ordonné à la Plateforme de communiquer sous cinq jours à la CNIL tous les éléments relatifs aux procédés de pseudonymisation utilisés afin qu’elle les vérifie.
Enfin, le juge des référés a relevé que l’information fournie par la Plateforme sur les données collectées était incomplète. Il a donc enjoint à la Plateforme de mentionner sur son site internet certaines précisions, tenant au possible transfert des données hors de l’Union européenne et aux informations relatives aux droits des personnes concernées.
19 juin – Contrôle des mesures d’isolement ou de contention dans le cadre des soins psychiatriques sans consentement
Décision n° 2020-844 QPC du 19 juin 2020
17 juin – COVID19 et utilisation des caméras dites « intelligentes » et des caméras thermiques
17 juin – COVID 19
Ordonnance n° 2020-737 du 17 juin 2020 modifiant les délais applicables à diverses procédures en matière sociale et sanitaire afin de faire face aux conséquences de la propagation de l’épidémie de covid-19; Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2020-737 du 17 juin 2020 modifiant les délais applicables à diverses procédures en matière sociale et sanitaire afin de faire face aux conséquences de la propagation de l’épidémie de covid-19
17 juin – Soins sans consentement et droits fondamentaux
16 juin – Droits des usagers – Associations et unions d’associations
15 juin – Modalités relatives aux avantages offerts par les personnes fabriquant ou commercialisant des produits ou des prestations de santé
15 juin – COVID-19
10 juin – Fin de l’état d’urgence sanitaire
Projet de loi n°3077 organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire
9 juin : Covid19 : Conseil d’Etat – Avis sur un projet de loi organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire
9 juin : Covid19 : Etude d’impact – Projet de loi organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire
9 juin – La CNIL publie son rapport d’activité 2019
9 juin – Recommandations d’utilisation des masques FFP2
Le recours : Un syndicat de professionnels de santé hospitaliers a demandé au juge des référés du Conseil d’État d’ordonner au Gouvernement de modifier les recommandations d’emploi des masques FFP2 édictées par le ministère chargé de la Santé afin que le port de ces masques soit prescrit pour tous les personnels soignants intervenant au niveau des voies respiratoires ou entrant dans la chambre d’un patient atteint ou suspecté d’être atteint par le covid-19.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a relevé que selon un avis du Haut Conseil de Santé publique, le covid-19 se transmet par des personnes déjà infectées, principalement par l’émission de gouttelettes de 5 à 10 microns en toussant, en éternuant ou en parlant, et peut également se transmettre par aérosols, composés de particules de plus petite taille, à l’occasion d’actes spécifiques réalisés sur le patient au niveau des voies respiratoires. Pour la protection des professionnels de santé, l’État distribue deux types de masques : les masques chirurgicaux qui filtrent 95 à 98 % des gouttelettes de 3 microns et les masques FFP2 qui filtrent 94 % des particules de 0,6 microns.
Le juge des référés a observé que les recommandations du ministère de la Santé indiquent déjà que l’ensemble du personnel médical et paramédical intervenant sur les voies respiratoires doit bénéficier en priorité de masques FFP2.
Concernant l’extension du port de masque FFP2 à tous les soignants entrant dans la chambre d’un patient atteint par le covid-19 ou suspecté de l’être, le juge a relevé qu’il existe un consensus sur le fait que le virus se propage principalement par larges gouttelettes et par contact, mais qu’il n’existe pas de données au niveau international établissant la possibilité que le virus présent dans l’air en très petite quantité provoque une infection en dehors des actes médicaux générant des aérosols.
Enfin, le juge des référés a rappelé que l’État dote chaque établissement de santé d’un nombre de masques FFP2 qui équivaut à 10 masques par semaine pour 40 % du personnel, et que les recommandations du ministre se bornent à fixer des priorités tout en permettant aux établissements de distribuer ces masques à d’autres soignants que ceux identifiés comme prioritaires.
Pour ces différentes raisons, le juge des référés a estimé que l’Etat n’avait pas porté une atteinte grave et manifestement illégales au droit au respect de la vie et au droit ne pas subir des traitements inhumains et dégradants.
8 juin – Défenseur des droits – Rapport annuel d’activité 2019
2 juin – Ethique – Proposition de loi n°3038 pour une éthique de l’urgence, Assemblée nationale
MAI 2020
31 mai – Décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire – Legifrance
29 mai – Décret n° 2020-650 du 29 mai 2020 relatif au traitement de données dénommé « StopCovid », Legifrance
27 mai : Projet de loi organique et projet de loi relatifs à la dette sociale et à l’aide pour l’autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap – Avis consultatif du Conseil d’Etat
22 mai – Matériel de protection pour les professionnels de santé –Ordonnance du Conseil d’Etat
Le recours : Le syndicat Jeunes Médecins a demandé au juge des référés d’ordonner à l’État de prendre des mesures (réquisitions, achats massifs, soutien à la production) pour assurer la fourniture de masques, sur-blouses et lunettes de protection aux professionnels de santé.
La décision du Conseil d’État : Le juge a relevé que l’ensemble des mesures prises par l’État permettent aujourd’hui d’assurer la distribution de 100 millions de masques par semaine aux professionnels exerçant notamment dans les hôpitaux et cliniques, en ville et en établissement ou service médico-social. Même s’il peut subsister des difficultés encore localement, il n’apparaît pas que cette quantité de masques soit insuffisante pour couvrir de façon globale les besoins des professionnels.
Concernant les masques FFP2 plus spécifiquement, 12 millions sont distribués chaque semaine, alors que 16 à 17 millions de masques seraient nécessaires. En raison de tension sur les approvisionnement de ces masques qui pourraient durer jusqu’à début juin, ils sont prioritairement distribués aux personnels hospitaliers et de ville qui réalisent des gestes invasifs et des manœuvres sur les voies respiratoires. Toutefois, il n’apparaît pas que l’État néglige de prendre des mesures qui permettrait d’améliorer l’approvisionnement. En effet, l’État a déjà pu réquisitionner des stocks présents sur le territoire en mars et une nouvelle réquisition de masques FFP2 en France ne permettrait qu’une augmentation marginale des stocks. En outre, des réquisitions sur les importations risqueraient de ralentir l’entrée en France de l’intégralité des masques commandés, à l’inverse du résultat recherché.
Concernant les sur-blouses, un contexte de très forte tension de l’approvisionnement est également observé, qui empêche de fournir le nombre nécessaire aux professionnels de santé. Le juge a observé que l’État s’était toutefois efforcé d’identifier des fournisseurs et avait pu procéder à une commandé de 16 millions de blouses. Il a également recherché des alternatives au modèle à usage unique, et validé un modèle lavable que 117 entreprises se sont déclarées être en mesure de produire à raison de 700 000 blouses par semaine. Si ces mesures ne suffisent pas encore à ce jour pour résorber la pénurie, les stocks devraient être suffisants à partir du mois de juin. Compte tenu de ces différents éléments, le juge relève ainsi qu’il n’est pas possible de reprocher à l’État une carence portant une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale.
22 mai – IVG médicamenteuse à domicile durant l’état d’urgence sanitaire – Ordonnance du Conseil d’Etat
Le recours : Les associations Alliance Vita, Juristes pour l’enfance et Pharmac’éthique ont demandé au Conseil d’État de suspendre l’arrêté du 14 avril 2020 du ministre chargé de la santé. Cet arrêté permet, durant l’état d’urgence sanitaire, de réaliser une interruption volontaire de grossesse (IVG) par voie médicamenteuse, à domicile et par téléconsultation, et ce, jusqu’à 7 semaines de grossesse.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a rejeté cette demande.
Le juge a rappelé que le ministre chargé de la santé est habilité à adapter, de façon temporaire, l’organisation et le fonctionnement du dispositif de santé pour répondre à l’épidémie de covid-19, y compris en matière de médicaments (sauf ceux destinés à éradiquer l’épidémie de Covid-19 qui relèvent du Premier ministre). Il a également observé que le recours à des téléconsultations en matière d’IVG vise à contribuer à la diminution de la circulation du virus.
Les associations requérantes considéraient notamment que les femmes étaient exposées à des risques pour leur santé en l’absence d’une prise en charge de leur IVG par un hôpital ou une clinique. Le juge a toutefois relevé que le médecin ou la sage-femme conventionné qui prescrit une IVG médicamenteuse informe la femme sur les mesures à prendre en cas d’effets secondaires, lui prescrit un traitement antidouleur approprié et l’informe qu’elle peut se rendre en cas de difficulté dans un établissement de santé dont il lui communique les coordonnées. Le juge des référés a également observé que l’autorisation de réaliser une IVG à domicile après 5 semaines et jusqu’à 7 semaines s’appuie sur un protocole validé par la Haute Autorité de Santé, qui est conforme aux recommandations nationales et internationales des sociétés savantes de gynécologues et obstétriciens.
12 mai – Décret no 2020-551 du 12 mai 2020 relatif aux systèmes d’information mentionnés à l’article 11 de la loi no 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions – Légifrance
11 mai – LOI n° 2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions – Légifrance; Vie-publique.fr
11 mai – Décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire – Legifrance
11 mai – Décision du conseil constitutionnel du 11 mai 2020 : Loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions [Non conformité partielle – réserve] – Conseil constitutionnel
11 mai –Décret n° 2020-545 du 11 mai 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire – Legifrance
9 mai –Projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions : adoption définitive – Assemblée nationale
AVRIL 2020
- 15 avril – Covid 19 et dépistage systématique et régulier des personnes résidant en EHPAD
Le recours : Plusieurs organisations syndicales du secteur sanitaire ont demandé au Conseil d’État d’ordonner au Gouvernement de prendre des mesures pour dépister de façon systématique et régulière les résidents et personnels des EHPAD, même en l’absence de symptômes du covid-19. Les requérants demandaient également la distribution et l’utilisation systématique de matériels de protection (masques, gants, blouses, gel hydro-alcoolique) ainsi que la mise à disposition de matériels d’oxygénation pour les résidents qui ne nécessitent pas une hospitalisation.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a tout d’abord noté que le ministre chargé de la santé, allant au-delà des recommandations du Haut Conseil de santé publique (HCSP), a annoncé une campagne de dépistage systématique des personnels et résidents des EHPAD dans lesquels un cas de contamination au covid-19 a été constaté. Certaines collectivités territoriales des zones particulièrement touchées par le virus ont également annoncé des campagnes de dépistage au sein de tous les EHPAD de leur ressort. Le juge a rappelé que la capacité de test par jour ouvré s’élève à 21 000 tests en France au 11 avril, et que des achats ont été effectués pour l’augmenter à 48 000 tests par automates et 40 000 tests PCR à la fin du mois d’avril et 60 000 dans les semaines suivantes.
Concernant les masques de protection, il a été rappelé que les personnels des EHPAD faisaient partie des professionnels prioritaires pour en disposer, avec un objectif de 500 000 masques chirurgicaux par jour. Lors de l’audience, le ministère a détaillé les mesures prises pour augmenter le nombre de masques disponibles en France (importation massive et encouragement de la production nationale).
Enfin, le juge a relevé que le ministre chargé de la santé avait défini une stratégie de gestion de l’oxygène médical en EHPAD, et qu’il l’avait complétée par de nouvelles consignes compte tenue des tensions d’approvisionnement en concentrateurs individuels afin d’assouplir les conditions l’accès à des solutions alternatives d’oxygénation.
Compte tenu des moyens dont dispose l’État et des mesures qu’il a déjà prises, le juge n’a pas relevé de carence portant une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale justifiant qu’il ordonne les mesures demandées par les syndicats.
- 15 avril – Covid 19 et accès aux soins des personnes résidant en EHPAD
Conseil d’Etat, ordonnance du 15 avril 2020, Accès aux soins des personnes résidant en EHPAD
Le recours : Les associations Coronavictimes et Comité anti-amiante Jussieu ont demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de prendre des mesures générales pour assurer un accès égal aux soins hospitaliers et aux soins palliatifs pour les résidents en EHPAD présentant des symptômes du covid-19. Les requérants demandaient également que l’État prenne des mesures pour permettre aux personnes en fin de vie la présence de leurs proches et pour imposer de réaliser des tests systématiques pour connaître la cause de leur décès.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a tout d’abord observé qu’il n’était pas établi que de manière générale les hôpitaux refusaient l’admission dans leurs services des personnes résidant en EHPAD. Plusieurs recommandations (comité scientifique, ministère, société savante de gériatres) préconisent au contraire d’admettre ces patients dans les hôpitaux lorsque leur état de santé le justifie, et les chiffres communiqués par le ministère des solidarités et de la santé attestent que leur admission se poursuit. De la même façon, le juge a observé que les critères médicaux de l’admission en réanimation ne sont pas devenus plus stricts, en particulier pour les personnes âgées, par crainte d’une saturation des services. Plusieurs recommandations de sociétés savantes destinées aux professionnels de santé ont rappelé que l’admission en réanimation ne pouvait se fonder uniquement sur le critère de l’âge ou sur tout autre critère pris isolément.
Le juge des référés a également relevé que, afin de garantir à chacun une fin de vie digne et la plus apaisée possible, des mesures avaient été prises pour faciliter les interventions en soins palliatifs, aussi bien pour les personnes à domicile que pour les personnes résidant dans les EHPAD. Concernant le droit de ces derniers à recevoir la visite d’un de leurs proches, le juge des référés a observé que si les visites sont bien suspendues dans les EHPAD, des autorisations exceptionnelles de visite peuvent être accordées par les directeurs d’établissement, à condition que des mesures soient prises pour protéger la santé de tous.
Enfin, le juge a relevé qu’une opération générale de dépistage dans les EHPAD avait été annoncée et que le Haut Conseil de santé publique (HCSP) ne recommandait pas à ce stade de l’épidémie, et en l’état des capacités de diagnostic virologique, de réaliser un test de dépistage du covid-19 chez les personnes décédées.
- 9 avril – Covid 19 et mesures pour les personnes en situation de précarité
Conseil d’Etat, Ordonnance du 9 avril 2020, mesures pour les personnes en situation de précarité
Le recours : Les associations Mouvement citoyen Tous Migrants, Soutien Réseau Hospitalité, Chemins Pluriels et Utopia 56 ont demandé au Conseil d’État d’ordonner au Gouvernement de prendre différentes mesures pour assurer la protection des personnes en situation de précarité. Les associations lui ont également demandé de transmettre au Conseil constitutionnel, la question de la constitutionnalité des dispositions de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 du 23 mars, qui limitent les déplacements en dehors du domicile, au motif qu’elles ne traitaient pas spécifiquement de la situation des personnes en situation de précarité.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a observé que des instructions ont été adressées aux préfets pour la poursuite des actions en faveur des personnes en situation de précarité (distribution de produits alimentaires, accès à l’eau, aux installations sanitaires, aux biens essentiels à l’hygiène), que l’État a créé un dispositif de distribution de « chèques services » pour les personnes n’ayant pas accès à une offre alimentaire, dont 60 000 personnes bénéficient déjà, et qu’il a prolongé le bénéfice des droits sociaux pendant la période actuelle.
S’agissant des restrictions de déplacements et leur impact sur les personnes sans-abris, il a noté qu’à l’issue d’une précédente audience le 30 mars au Conseil d’État (recours de la Fédération nationale droit au logement et autres, cf. ci-dessous), la consigne avait été donnée par l’administration de ne procéder à aucune verbalisation des personnes sans domicile fixe.
S’agissant des demandes tendant à garantir l’hébergement des sans-abris, leur dépistage systématique et la mise à disposition de masques pour eux ainsi que pour les personnels accompagnants, le juge des référés a rappelé les différentes mesures déjà prises par le Gouvernement, comme il l’avait fait à la suite du recours de la Fédération nationale droit au logement (ordonnance du 2 avril, recours de la Fédération nationale droit au logement et autres, cf. ci-dessous).
Au sujet de l’accès actuellement réduit aux guichets des préfectures dédiés aux demandes d’asile, le juge a relevé que le gouvernement faisait valoir qu’une procédure entièrement dématérialisée n’était pas possible, notamment pour le relevé d’empreintes digitales, mais qu’aucun migrant ne pouvait faire l’objet d’une mesure d’éloignement s’il n’avait pas été en mesure de déposer sa demande d’asile, et que l’enregistrement des demandes d’asile restait possible lorsqu’une urgence particulière existe.
Sur l’ensemble de ces questions, le juge des référés a estimé qu’il n’apparaissait pas de carence grave et manifestement illégale des autorités justifiant que soient ordonnées les mesures sollicitées par les associations requérantes.
Enfin, le Conseil d’État n’a pas transmis la question prioritaire de constitutionnalité. Il a jugé que le législateur, en habilitant le Premier ministre à prendre des mesures limitant les déplacements, n’était pas tenu de prévoir des mesures spécifiques à certaines catégories de la population.
- 8 avril – Covid 19 et mesures sanitaires pour les détenus et le personnels pénitentiaires
Conseil d’Etat,Ordonnance du 8 avril 2020, mesures sanitaires pour les détenus
Le recours : L’Observatoire international des prisons, l’association Avocats pour la défense des droits des détenus, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France ont demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de prendre des mesures sanitaires supplémentaires pour les détenus et de procéder à la libération de certains d’entre eux afin de réduire la population carcérale.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a observé que des consignes ont été transmises aux établissements afin de faire respecter les « gestes barrières », et qu’il a été demandé de procéder à un nettoyage renforcé et une aération régulière des locaux ainsi qu’à l’organisation des douches collectives de manière appropriée. Le juge note également que les détenus ayant contracté le covid-19 ou en présentant des symptômes doivent faire l’objet d’un confinement sanitaire, et que des mesures ont été prises pour réduire les contacts avec l’extérieur et limiter les mouvements à l’intérieur des établissements. L’ordonnance du juge relève qu’il revient aux chefs d’établissements de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer le respect de ces consignes.
A la demande du juge des référés et à l’issue de l’audience du 3 avril, l’administration pénitentiaire a en outre défini des mesures d’hygiène devant être appliquées dans les cuisines des établissements. Toujours à l’issue de l’audience, l’administration a aussi clairement défini la conduite à tenir afin que puissent être détectées, dans les meilleurs délais, les personnes détenues présentant les symptômes du covid-19.
À la lumière de ces éléments et compte tenu du nombre de masques et tests disponibles sur le territoire et de la stratégie de gestion maitrisée mise en place, le juge des référés a estimé qu’il ne pouvait pas être ordonné de distribuer des masques et des tests de dépistage à chaque détenu.
Enfin, le juge des référés a indiqué qu’il n’avait pas le pouvoir d’accroître la portée des dispositifs de libération de détenus, une telle mesure relevant de la loi.
Conseil d’Etat, 8 avril 2020, mesures sanitaires pour les personnels pénitentiaires
Le recours : Le Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière a demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de mettre à disposition des personnels des prisons, des masques, gants et gel hydro-alcoolique, et de prendre certaines mesures restrictives sur l’organisation de la détention jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire (par exemple, la suspension du régime « Portes ouvertes »).
La décision du Conseil d’État : Concernant les gants et le gel hydro-alcoolique, le ministère de la Justice s’est engagé durant l’audience qui s’est tenue le 1er avril à satisfaire la demande des personnels avec une dotation suffisante de gants à usage unique pour les contacts directs avec les détenus et une nouvelle livraison de 2 500 litres de gel hydro-alcoolique par semaine. En outre, le juge des référés a rappelé que le ministère avait décidé d’imposer le port d’un masque chirurgical à l’ensemble des agents se trouvant en contact à la fois direct et prolongé avec les personnes détenues. Un stock de 260 000 masques chirurgicaux a déjà été alloué à l’administration pénitentiaire à cet effet et la ministre s’est engagée à assurer, sans rupture, l’approvisionnement de façon à satisfaire l’ensemble des besoins journaliers (2 masques par agent pour chaque jour de présence, soit 17 600 masques).
Le juge des référés a également estimé que le maintien du régime de détention « Portes ouvertes » et de promenades adaptées permettait de ménager l’équilibre entre la sécurité sanitaire des personnes au sein des établissements pénitentiaires et l’obligation d’y garantir l’ordre et la sécurité. Le régime « Portes ouvertes », qui consiste à laisser les portes des cellules ouvertes pour permettre la circulation des détenus, est en effet de nature à éviter des tensions et des risques de troubles au sein des établissements.
- 4 avril – Covid 19, Doses d’hydroxychloroquine et tests de dépistage au CHU de Guadeloupe
Conseil d’Etat, Ordonnance du 4 avril 2020
Le recours : Saisi par l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), le tribunal administratif de Guadeloupe a ordonné, le 27 mars dernier, au centre hospitalier universitaire (CHU) de Guadeloupe et à l’Agence régionale de santé (ARS) de commander des doses d’hydroxychloroquine et d’azythromycine, ainsi que des tests de dépistage en nombre suffisant pour couvrir les besoins présents et à venir de la population de Guadeloupe. Le CHU et le ministre des Solidarités et de la Santé ont fait appel de l’ordonnance du tribunal administratif devant le Conseil d’État.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés du Conseil d’État a annulé cette ordonnance. Il a rappelé que la prescription de l’hydroxychloroquine, dont l’efficacité contre le Covid-19 n’est pas avérée, est permise, après décision collégiale de professionnels de santé et dans le respect des recommandations du Haut Conseil de la santé publique. Le juge a observé que le CHU disposait d’un stock suffisant pour la vingtaine de patients bénéficiant déjà de ce traitement, et qu’il avait commandé des doses suffisantes d’hydroxychloroquine et d’azythromycine pour traiter de 200 à 400 éventuels nouveaux patients. Le juge des référés a ainsi estimé qu’il ne pouvait être reproché au CHU et à l’ARS de n’avoir commandé davantage de ces traitements, car ils ne peuvent être administrés qu’à un nombre limité de patients et que plusieurs autres molécules font l’objet d’essais cliniques dont les résultats sont attendus prochainement.
Concernant les tests de dépistage, le juge a relevé que le CHU réalise chaque jour une centaine de « tests PCR », une capacité bientôt augmentée de 180 tests quotidiens, et qu’il dispose d’un stock de 1 500 tests, qui sera complété par 4 000 autres prochainement. En outre, le juge a noté que le CHU, l’institut Pasteur de Guadeloupe et le centre hospitalier Maurice Selbonne avaient commandé 200 tests sérologiques chacun, pour en évaluer la fiabilité dans la perspective de la fin du confinement.
- 2 avril – Covid 19, Hébergement des personnes sans abri ou en habitat de fortune
Conseil d’Etat, Ordonnance du 2 avril – Droit au logement
Le recours : La Fédération nationale droit au logement, la Ligue des droits de l’homme, l’association Élu/es contre les violences faites aux femmes et l’association KÂLÎ ont demandé au Conseil d’État d’ordonner au Gouvernement de mettre à l’abri toutes les personnes sans abri ou en habitat de fortune en réquisitionnant des logements si besoin, d’instaurer des mesures sanitaires pour protéger les personnels accompagnants, et de dépister systématiquement les personnes hébergées dans les hébergements collectifs.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a rejeté cette requête, en observant tout d’abord que les capacités d’hébergement mobilisées par l’État n’ont jamais été́ aussi importantes (170 000 places contre 157 000 auparavant, ainsi que 200 000 places en logement adapté). Il a relevé que l’administration poursuit ses efforts pour les accroître encore à brève échéance, notamment en négociant avec les secteurs de l’hôtellerie et les centres de vacances afin d’identifier le plus rapidement possible des places supplémentaires, sans exclure de recourir à des réquisitions si cela s’avérait nécessaire.
Concernant les personnels accompagnants, le juge des référés a notamment rappelé qu’une distribution de masques était prévue dans les centres d’hébergement spécialisés pour personnes atteintes de symptômes ne nécessitant pas une hospitalisation, et qu’il a été permis aux opérateurs du champ social et aux collectivités territoriales d’importer, avec l’appui de l’Etat, les masques nécessaires, et de les distribuer par leurs propres réseaux.
Au sujet du dépistage, le juge des référés a relevé que les autorités ont pris les dispositions nécessaires pour augmenter les capacités de test dans les meilleurs délais, et que, en attendant, les tests sont pratiqués selon des critères de priorité́ constamment ajustés et fixés, en tenant compte de l’avis
- 1er avril – Covid 19, Fermeture des marchés
Conseil d’Etat, Ordonnance du 1er avril – Demande de réouverture des marchés alimentaires
Le recours : La Fédération nationale des marchés de France a demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de réautoriser la tenue des marchés alimentaires, couverts et de plein air.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés du Conseil d’État a rejeté cette requête. Il a rappelé que l’objectif d’interdiction des marchés se justifiait par la difficulté voire l’impossibilité d’y faire respecter les règles de sécurité sanitaire, en particulier les distances minimales à maintenir entre les personnes. Le juge a relevé que les marchés se trouvent dans une situation différente des autres magasins alimentaires comme les supermarchés, du fait des spécificités de leur topographie, de leurs jours et heures d’ouverture et de la densité de leur personnel. Il a également rappelé que cette interdiction pouvait faire l’objet de dérogations, décidées par le préfet, dans le cas où il y avait un besoin d’approvisionnement de la population et qu’une organisation spécifique pouvait être mise en place et contrôlée pour faire respecter les règles sanitaires.
- 1er avril – Covid 19, Mesures générales dans le cadre de l’état d’urgence
Décret n° 2020-384 du 1er avril 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire : « – les soins de conservation définis à l’article L. 2223-19-1 du code général des collectivités territoriales sont interdits sur le corps des personnes décédées ; « – les défunts atteints ou probablement atteints du covid-19 au moment de leur décès font l’objet d’une mise en bière immédiate. La pratique de la toilette mortuaire est interdite pour ces défunts. »
MARS 2020
- 30 mars – Covid 19 et traitement des données personnelles
- 29 mars – Covid 19
Mesures générales dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire
Indemnisation des professionnels de santé en exercice, retraités ou en cours de formation réquisitionnés dans le cadre de l’épidémie Covid19
Infections transmissibles et opérations funéraires
- 28 mars – Covid 19: matériel, dépistage, traitements
Le recours : Des infirmiers libéraux et le syndicat Infin’idels ont demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de prendre des mesures pour assurer un approvisionnement et une distribution de matériels de protection suffisants pour les professionnels de santé (masques, gel hydroalcoolique, surblouses, charlottes, gants, surchaussures et lunettes de protection)
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a rejeté cette requête. Il a observé que le Gouvernement avait ordonné des réquisitions et commandé plusieurs centaines de millions de masques qui devraient être livrés prochainement. Concernant les matériels de protection autres que les masques, il n’a pas été démontré qu’il existait de difficultés d’approvisionnement qui justifieraient des mesures autres que celles actuellement mises en œuvre.
Le recours : Le Syndicat des Médecins Aix et Région (SMAER) et des professionnels de santé, soutenus par la fédération des médecins de France, ont demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de prendre des mesures pour fournir aux professionnels de santé des masques (mesures de réquisitions, interdictions d’exportation), des moyens de dépistage massifs et pour les autoriser à prescrire et administrer aux patients des traitements à base d’hydroxychloroquine.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a rejeté cette requête. Il a rappelé que le Gouvernement avait ordonné des réquisitions et commandé plusieurs centaines de millions de masques qui devraient être livrés prochainement. Il a en outre constaté que la limitation des tests de dépistage résultait uniquement d’une insuffisante disponibilité des matériels. Enfin, le juge a rappelé qu’aucun traitement n’est à ce jour connu pour soigner les patients atteints du covid-19 et a relevé que le Gouvernement avait permis, par décret, la prescription de l’hydroxychloroquine après décision collégiale de professionnels de santé et dans le respect des recommandations du Haut Conseil de la santé publique.
Le recours : Plusieurs particuliers ont demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de saisir l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) pour élaborer une recommandation temporaire d’utilisation pour permettre la prescription, à l’hôpital ou en ambulatoire, de l’hydroxychloroquine.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a rejeté cette requête. Il a rappelé qu’aucun traitement n’est à ce jour connu pour soigner les patients atteints du covid-19 et que les études cliniques disponibles à ce jour, souffrent d’insuffisances méthodologiques. Il a en outre relevé que le Gouvernement avait permis, par décret, la prescription de l’hydroxychloroquine après décision collégiale de professionnels de santé et dans le respect des recommandations du Haut Conseil de la santé publique.
- 27 mars – Covid 19 et fermeture temporaire des centres de rétention administrative
Le recours : Plusieurs associations (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s, GISTI, Cimade, Avocats pour la Défense des Droits des Étrangers, ADDE) et organisations professionnelles (Syndicat des avocats de France, Conseil national des barreaux) ont demandé au Conseil d’État d’enjoindre au Gouvernement de fermer temporairement les centres de rétention administrative où sont retenus des étrangers en situation irrégulière en attente de leur éloignement.
La décision du Conseil d’État : Le juge des référés a rejeté cette requête, observant tout d’abord que seulement 152 personnes étaient encore retenues dans ces centres, qui sont en capacité d’accueillir 1 800 personnes. Il a rappelé que des instructions spécifiques à la prévention à la lutte contre l’épidémie de covid-19 y avait été transmises et a estimé qu’il n’y avait pas de preuves de carence dans l’accès aux soins des personnes retenues, ou dans la mise à disposition de produits d’hygiène. Le Conseil d’État a en outre rappelé que les étrangers concernés ne peuvent être placés ou maintenus en rétention que pour le temps strictement nécessaire à leur départ.
- 26 mars – Covid 19: établissements sociaux et médicosociaux
- 24 mars 2020 – Covid 19: mesures générales nécessaires
- 23 mars 2020 – Covid19 et droits des femmes
- 22 mars 2020 – Covid19 : confinement total, interdictions édictées, projets de loi sur les mesures d’urgence
Crise du Coronavirus-COVID19 : adoption des projets de loi sur les mesures d’urgence
JANVIER 2020
- 31 janvier 2020 – Protection de l’environnement
- 24 janvier 2020 – Déplacement d’embryons post-mortem
Le conseil d’Etat rejette une demande de déplacement d’embryons post-mortem à l’étranger
- 22 janvier 2020- Bioéthique
Loi Bioéthique : le sénat vote la PMA pour toutes mais limite son remboursement
ANNEE 2019
- 26 et 30 décembre 2019 – Prise en charge des soins des étrangers en situation administrative précaire
- 18 décembre 2019 – Violences conjugales et secret médical
- 15 octobre 2019 – Bioéthique
Bioéthique : texte adopté en première lecture par l’Assemblée nationale
- 4 octobre 2019 – Transcription des actes de naissances d’enfants nés d’une GPA à l’étranger – Affaire Mennesson
- 30 septembre 2019- Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2020 – PLFSS 2020
- 11 septembre 2019 – Préjudice d’anxiété : suppression de sa limitation au cas de l’amiante
- 26 août 2019 – PMA, loi bioéthique, couples de femme
PMA : « mère » et « mère » apparaîtront sur les actes de naissance des enfants de couples de femmes
- 24 juillet 2019 – Adoption de la loi n°2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé
- 18 juillet 2019 – Avis du Conseil d’Etat sur le projet de loi relatif à la bioéthique
Le Conseil d’État précise et valide le projet de loi de bioéthique.
- 28 juin 2019 – Affaire Vincent Lambert
- 25 juin 2019 – Responsabilité de l’Etat au titre de la pollution de l’air
- 12 juin 2019 – Projet de loi bioéthique
- 20 mai 2019 – Affaire Vincent Lambert
Trois juges de la Cour d’appel de Paris se sont saisi en référé de l’affaire pour « voie de fait » de l’administration, autrement dit violation manifeste d’une liberté individuelle par l’Etat. Ils imposent le respect de mesures conservatoires, en l’occurrence la suspension de l’arrêt des soins, demandées le 3 mai par le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies (ONU).
- 11 mai 2019 – Affaire Vincent Lambert
Affaire Vincent Lambert : le médecin annonce la fin des traitements la semaine du 20 mai
- 6 mai 2019 – Vaccination obligatoire et adjuvants
- 6 mai 2019 – Traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement
- 30 avril 2019 – Affaire Vincent Lambert: la CEDH ouvre la voie à l’arrêt des soins
- 24 avril 2019 – Interruption des traitements de Vincent Lambert
Le Conseil d’État juge légale la décision d’interrompre les traitements de M. Vincent Lambert
- 17 avril 2019 – PMA : âge limite pour les hommes
- 12 avril 2019 – Assemblée parlementaire du conseil de l’Europe et anonymat des dons de gamètes humains
- 10 avril 2019 – CEDH et GPA : Modalité de reconnaissance d’un lien de filiation avec la mère d’intention
- 5 avril 2019 – Exposition à l’amiante et préjudice d’anxiété
L’arrêt de l’assemblée plénière de la cour de cassation étend le champ d’action des travailleurs victimes de l’amiante en leur permettant d’exercer un recours de droit commun contre leur employeur lorsque celui-ci a manqué à son obligation de sécurité (articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du code du travail) afin d’être réparé du préjudice d’anxiété du fait de leur exposition à l’amiante, sans qu’il soit nécessaire que l’entreprise de leur employeur soit mentionnée dans l’article 41 de la loi du 23 décembre 1998. Il s’agit d’une extension de l’indemnisation du préjudice d’anxiété.
- 27 mars 2019 – Conseil de l’Europe et données relatives à la santé : recommandation
- 23 mars 2019 – Assistante médicale à la procréation et consentement
L’article 6 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice modifie les règles relatives au consentement donné à une assistance médicale à la procréation avec donneur : c’est exclusivement le notaire qui doit recevoir le consentement du couple demandeur (article 311-20 du code civil; articles L2141-6 et L2141-10 du code de la santé publique. Auparavant, le couple devait donner son consentement au juge ou au notaire.
- 21 mars 2019 – Conseil constitutionnel et réalisation d’examens osseux pour déterminer l’âge des jeunes migrants
- 18 mars 2019 – Responsabilité médicale
Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 18 mars 2019, décide d’engager la responsabilité médicale du centre hospitalier universitaire d’Amiens pour la non-réalisation d’une césarienne.
Les médecins ont réalisé une manœuvre obstétricale entraînant de graves complications pour l’enfant qui souffre de séquelles physiques. L’enfant souffre de dommages dus à la manœuvre, cette manœuvre n’aurait pas été nécessaire en cas de césarienne. Les médecins ont commis une faute en ne réalisant pas une césarienne qui a entraîné un dommage pour l’enfant.
La responsabilité du CHU d’Amiens a été engagée, il devra réparer le préjudice résultant de la perte de chance d’éviter que ce dommage advienne.
- 15 mars 2019 – Médicaments homéopathiques
- 30 janvier 2019 – Modalités d’évaluation de la minorité
Admission en soins psychiatriques
- 5 octobre 2018 – GPA et transcription de l’acte de naissance établi à l’étranger